Revenant de Strasbourg en voiture
Sous les giboulées d’avril je les ai vus courir
Deux, dans un champ vert, sous un ciel bleu
Bleu mais bleu sombre, impétueux, violent
Ils couraient comme deux fous et je me trouvais con
M’émerveillant ainsi pour une scène si banale
Urbain mental, je ne l’avais qu’en imagination
Là galopant seuls, les plus dingues les plus libres
Cet avril affranchi qui tonne comme le vieux Mars
Cet ensemble me semble une fabrication
Un tableau posé là par erreur, j’ai tort
Je revois Vendredi, le centaure
D’une des lettres de l’OCEAN
Séparation initiatique, j’avais dix ans
© plinous (commis le jeudi 15 avril 1993 et déjà lu fois !) | contact | ? | tout