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Sonnet 121

J’écris pour ne pas tabasser ma femme
Pour ne pas déchiqueter le lapin
Comme un groupe de bad wave des années 80
J’écris dans la colère, dans l’hystérie, dans le drame

Elles sont belles ces feuilles rouges à l’agonie
Déjà l’automne, c’est ben joli ce qui décrépit
Pourtant je suis laid, ah ! une vraie face de raie
Je ris. Ça passe. Constant pouvoir de la forêt

Car je ne suis pas comme tous ces cons que ça console de consommer
Dans le supermarché je voudrais massacrer les morts vivants
Quand même, je briserais bien ce tableau de bord en attendant
Et puis foutre le feu à cette bagnole
Sauter dedans ! Maison Borniol !

En revanche, je ne sais pas pourquoi des sonnets

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