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Vers l’ouest

Le paternel s’enfonce encore dans Westeros
Mme Zheimer ne serait pas dans le coup...
Si ce n’est elle, c’est donc sa sœur !
Je revois les airs enjoués de Pépère
Retrouvé un matin sur la place du village
Le slip sur la tête, ou ma grand-mère
Harassée des tracasseries de tous ces gens
Sous son lit. Le climax. Il y a encore le temps

En attendant je capte de bon matin
L’énergie du canard qui rase la Garonne
Encore fumante. Il en faut de l’énergie !
Pour avancer sous les soucis, les dents qui choient
Le fils en road-trip, la batterie du scooter
Le contrat de travail... C’est vrai qu’il en faut plus
À la mère noire qui nage en Méditerranée
Avec son faux gilet, œuvre de la mafia

C’est l’effondrement du surmoi qui m’effraie
Qu’il n’ait pas de son fils une opinion des plus hautes
Du moins s’est-il toujours gardé de me l’avouer
Je crains que dans son revival adolescent
Il ne se laisse aller à dire son sentiment
Toutes ses vérités ne sont pas bonnes à dire
Il n’y a que Dieu qui sait, et qui sait s’Il existe ?
Non, je n’avais pas besoin de ça. Ça est là

OK Monsieur Canard, je m’en vais t’imiter
T’as ton lot toi aussi, tu coin-coin nonobstant
Sans états d’âme, sans immaturité
Sans cruauté, tu vis ta life, foin des GAFA
L’I.A. débarrassera peut-être ton aire
Des blaireaux en kaki qui déchirent l’harmonie
Si ton vieux faisait des siennes aussi, comme Donald ?
T’as déjà oublié. Seul le présent te parle

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