Accueil > Poésie > Sonnet 320

Sonnet 320

Au confluent de la Garonne et de l’Ariège
Je coule des jours heureux, je lis dans la langue
Des histoires de couples new-yorkais dans l’art,
Le bizness, both, whatever, the point is the lack
le manque d’un machin qui ne soucie le Nigérien
Même à la quarantaine.

"Ton père devrait écrire" me dit celle que j’aime
"On est vraiment dans le voyage, je veux Shanghai"
Mais c’est moi qui écris, ces vers perplexifiants
Où le tout de l’instant doit être comprimé
Pour tenir dans 100 mots forcément concentrés
Je veux Shanghai aussi tu sais.

Ralentir et amplifier les mouvements du diaphragme
Jouir de la rencontre des deux eaux

Index global


20230719HougueSaint-Marcouf.jpg plinous.org