Accueil > Poésie > Sonnet 115

Sonnet 115

Au début tu es las de ce monde nouveau
Des orages en décembre ! et le fric au sommet
Les pauvres médusés lâchés sur le radeau
Les cons à la télé qui ne se couchent jamais

Et puis tu réagis, du tigre tu as l’œil
Tu t’es sorti les doigts comme disait l’adjudant
Tu n’es pas portugaise, tu ne t’aimes pas en deuil
Sifflons le drame et battons-nous pour les enfants

Oui, mais tu ne sais trop quoi faire
Par quel bout on commence à tout changer ?
Tu pourrais prendre ta carte chez les verts
Rire comme Gargantua ? Voilà qui est osé

Il faut aimer la vie avant que le glas ne sonne
Avec courage, sine metu comme dit Jameson

Index global


0262ChatEtChat.jpg plinous.org