Accueil > Poésie > Non restitution
Planté devant l’île avec mon carnet
J’attends les mots qui diront la beauté
J’attends... Les impressions du paysage passent
Qui me laissent aussi sec qu’une pomme tapée
Je n’écris rien, je ne suis pas un exoïste
La plume trempée au cœur des tripes, voilà
Comment j’écris. Peintre, je serais un Bacon
Ou un Munch, un inquiet qui donne à voir le monde
Filtré par la conscience. L’impersonnalité
Est un fantasme de démiurge. Enfin je crois
Et puis je bosse dans le distanciel aussi
Ma poésie, en mode loisir créatif
Il faut qu’elle me soulage, qu’elle éjacule
Dit plus trivialement : je ne suis pas là
Dans ces mots, pour m’emmerder à restituer
© plinous (commis le mardi 13 août 2019 et déjà lu fois !) | contact | ? | tout