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L’éveil d’une nuit d’été

Écriture nocturne, pollution d’insomnie
la respiration courte, les soubresauts du cœur
Aussi puissants qu’inattendus ; tout délester
Dans le carnet, copier/coller dans la machine
Pour espérer pioncer un peu, en canicule

Prémices de l’andropause, ou simple trait d’Eros
Qui ne se fatigue jamais, comme les tigres
encore plus agressifs que leurs cousins bzz-bzz ?
Qu’est-ce que j’en sais ? Je ressens bien le dard
Dans la région cardiaque et vois l’autre dressé

Et piqûre : ataraxie (vague souvenir)
Lire de la philo ? Impossible la nuit
(Le jour aussi). Sophrologie ? Je n’y crois pas
Méditation ? Je n’y crois pas. Hypnose ? Merde
Respiration alors ? C’est ça, ventre dehors

Et si ça ne vient pas, j’écrirai derechef

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