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Sonnet 344

Bonne année les amis, ô laboratores
Camarades vilains, managés par le stress
La fin du monde promise n’a pas eu lieu
Nous reste le chaos, objectifs ambitieux

Le laboureur un jour s’est dit qu’il sillonnait
Le paradis d’Adam, que le gars de la guerre
Et le gros en prières n’en faisait pas autant
À ravager les champs et chanter pour la bière

Le paysan comprit qu’ils vivaient sur son dos
Il a donc fait le Jacques ; il domine aujourd’hui
Empoisonnant le monde du haut de son tracteur

Qui paye maintenant l’accastillage du yacht
La maison à Néchin, les montres à mille carats ?
Nous autres salariés, semi-gazés, déjà

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