Accueil > Poésie > Retour vers le retour
Non, je ne reviens pas pour les petites fleurs
Et bien d’accord, pas poète, va pour énonciateur
Ce que j’écris, là, au stylo, n’est pas joli
Ni beau, universel ; ce n’est rien que mon dit
Tu les as lus, les autres, ceux qui disaient le monde ?
Qu’est-ce que tu t’es fait chier, hein ? Des lacs, des colombes
De l’espoir, du désespoir, de la musique des sphères
Des voyants... des voyous, de la drogue, un salaire
Jongler pour le seigneur ou singer le prophète
Rien du tout gros - grosse. Gross, l’holiste à la trompette
Qui se prétend touché ; encore un terroriste
Un camelot, d’accord. Et quoi, moi ? Un autiste ?
Si tu veux spectateur. Du reste, la barre m’appelle
Je vais rejoindre mon repaire, la salle de sport
Quasi déserte au matin. Avec les motivés
J’y soulève de la fonte. Tout n’est pas compliqué
Vrai, tu es un homme honnête au développé
Si bien bercé par Bose de sons mondialisés
Tu ne te soucies pas des temps de l’écriture
Ni même du contenu. T’as chargé ; là, c’est dur
Je bâcle à l’ordi (on est le lendemain)
Non, je ne suis pas cool, dormi une heure de moins
Pourquoi changer d’heure ? Pourquoi dire si rien ne luit
Je reviens avec moi car je ne sais que lui
© plinous (commis le samedi 24 mars 2018 et déjà lu fois !) | contact | ? | tout