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Sonnet 297

Entre autres temps heureux, comptez tous ces étés
Au Val de Saire, voués au désir de planer
Vers l’île, de renaître, de lancer une balle jaune
De rire, d’acheter quelques livres aux Schistes bleus
Et manger, boire, pédaler, vivre 36

Cette année-là, les bourses s’effondraient
Mais la verge était droite encore, pointée vers l’Étoile
Telle un 4,60, glissant comme le Destin
Sur les flots tumultueux des représentations
De lolitas à lunettes rouges ; rayon vert

Et bientôt le tableau Excel, puis reparler
Le sabir du business, la novlangue de l’argent
Pour apprendre à bosser comme chez les ogres orange

Le plombier connaît-il le noir des fins d’été ?

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