Accueil > Poésie > Infime et cyclique épopée
A décidé hier de se plaindre et se pendre
D’éviter la lumière, de napalmer le Tendre
Mais suis enclin à voir dans ces provocations
Un signe positif. En voie de guérison
Pourrait-on l’envoyer en cure au Val de Saire ?
Il dit toujours "maison" en montrant son poster
Rieur - non, c’est beaucoup trop facile, attention
À parler dans sa tête on perd la création
D’ailleurs j’ai décidé de reprendre la main
Tout le monde dehors ! Plinous vous salue bien
Retour vers l’île au pin, noroît toute ! Arcadia
So welcome Philautie ! Balancez les émois !
Bashung, Gaby, ce type qui voudrait que j’me soigne
Narrer l’autre ou le monde ? Nan mais keske j’y gagne ?
L’actu ? Allô ! Copain, le piège est un peu gros
Au seul mot de Gaza j’vois des ananas chauds !
Mon cerveau tripal m’interdit l’engagement
Ne suis pas BHL, il faut bien des perdants
Comme en simple - au tennis - il y a à peine une heure
Contre cet avocat au service d’employeurs
Pour qu’un bateau avance y a besoin de rameurs
Mais que comptez-vous faire de tous ces managers ?
On m’a bien déformé mais dès que je m’échappe
Je monte à bord des mots, écope ce qui me frappe
Pour échouer sur Ego, le continent perdu ?
C’est bien ça moussaillon, mais toi-même, que fais-tu ?
Bras ballants là, baba, matant les youtubeurs
Nourri au verbe haché, tu fais un peu branleur
Mais je t’aime gamin, et quoiqu’on s’y soit mis
À plusieurs pour te dire le contraire, j’écris
Aussi pour toi, qui sait ? Des idées adventices
Pourraient issir du jeu et te rendre service
© plinous (commis le lundi 4 août 2014 et déjà lu fois !) | contact | ? | tout