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Gare et frimas, encore un wagon pour aller
Combattre les Pictaves et tenter de briser
Le siège, déjouer les stratagèmes de l’infâme
Lyme Gaber, cynique jacobin, épique
Embobineur, montagnard à ses heures, glaçant
Le général secrétaire, aussi, médaillé
De philosophie canine - c’est le cynisme
Mazarin d’opérette, jouant au vizir, sans fronde
Les condés syndicaux ayant ouï le carmen
Du Chef à la baguette, le Rhéteur circéien
Et aussi... mais stop ! nom de nom ! Foin d’inventaire !
La revue sera faite au doux son des carnyx
Maintenant c’est le train et du temps pour penser
Livres dans le cartable, libre de connexion
Profiter du tunnel dans la paix intérieure
La littérature est entropique, comme tout
Mais le taf est en trop, c’est tout. L’agitation
Des salariés tétanisés est atomique
Le sauve-qui-peut, plus de courant, aucun sens
L’intertexte est sans fin mais le voyage est beau
Le flux des mots polis est toujours un refuge
Chaque bout de chemin est comme une maison
C’est un monde habitable. Dans l’autre il faut lutter
S’unir et espérer, merci les amis grecs !
Envie d’écrire des vers géolocalisés
© plinous (commis le dimanche 25 janvier 2015 et déjà lu fois !) | contact | ? | tout