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Sonnet 049

C’est un sanctuaire en Normandie que viennent polluer les parisiens
Cirés jaunes au cimetière, tous les week-ends
Mardi gras

C’est à la « Ferme du Guerrier »
Comme dit la brochure qu’offre Rome la grasse
Même les morts veulent se pencher
Là encore on se bat pour la place et l’orgueil
Plante son menhir

Personne au banc, il fait soleil
Profitez-en. Sous la pluie c’est la peine, on s’imprègne
Or le vide...

Tout ça va s’écrouler c’est certain
Le murmure éternel de la toujours recommencée
Sera bientôt vacarme, viens ! C’est beau à lier

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