Je sais que ce qui m’ard n’est pas l’amour
Encore moins celui que j’éprouve pour telle
Qui s’efface aussitôt qu’elle n’est plus alentour
Laissant une légère persistance spirituelle...
C’est la veuve qui me consume lentement
Elle me tient compagnie tous les jours en voiture
Observant le silence religieusement
Quoique la caisse résonne à cette allure
"Mon mari était fossoyeur" m’a-t-elle dit
Cette fois où le platane me parlait par trop mal
Regarde la route ! Elle s’est évanouie
Et c’est l’image de l’autre sur le nouveau canal
Finalement je ne sais quelle engelure me mord
L’amour ou la mort ? L’hiver est dur
© plinous (commis le mardi 9 avril 2002 et déjà lu fois !) | contact | ? | tout