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Sonnet 149

Une dernière fois ce soir avant la saison trois
Je conduirai à l’ouest mon beau corbillard vert
Serai comme un poisson dans cette eau folle et claire
Le placenta Fisher abrite les corps froids

Là seront tous les dingues, tous les paumés géniaux
L’humanité à poil, la grande comédie
C’est la famille Adams, démaquillée, jolie
Le mort, la névrosée, le trépané, l’homo
L’artiste, que des artistes ! enjoués, en joue

Ce pourrait être un bus, un cancer, un contrat
Pour les défunts l’oubli - ils ne vivent qu’en nous
Mais d’abord la gavotte, le break-dance, la java
Les pompes funèbres, la police, professeur...

Se faire sucer le gros orteil aussi, le cœur

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