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L’adieu au porc

La blessure de la déesse m’a bouleversé
Tout en me confirmant ce que je savais
Les gens qu’on aime sont exemptés de jugement
On les aimerait encore s’ils mangeaient un enfant

Que faisait-elle avec Pinot ?
Un gros gamos, des biscotos
Les menottes, le calibre, l’autorité
Une figure paternelle, un amant bien membré ?

Comment n’a-t-elle pas vu le psychopathe ?
Dans la maniaquerie et les emportements
Dans les lubies sexuelles qui virent au dégradant ?

Peu importe Déesse, tu as tout mon soutien
Je t’adorais aveugle, je t’adore désillée
Dans le coeur du berger tu ne peux que briller

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