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Sonnet 038

Chaque fois que j’ai mouru il s’est trouvé des gens
Des tas de gens pour dire (chaque fois je les ai crus)
« C’était pas très intelligent »
Le monde est un vampire

Je reprenais la vie, heureux, errant seul sur la plage
Et parlant aux galets - je leur disais mon âge
Et puis tous mes regrets
Ils ne répondaient pas

Eux non plus, trop occupés d’être jaloux
De ces étoiles si hautes qui font tordre le cou
À ces ivrognes bandant, émus
Pour une seconde avant que ça saute

Et je mourais encore le chef dans les cailloux
Submergé lentement, personne pour dire « hou-hou ! »

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