Accueil > Poésie > Spirit of Ecstasy
Je discute avec le chat qui a pété
Ce qu’il me dit de Pline le Trône
Me laisse plus bête que Dempsey
Linguiste dépressif d’un tout petit monde
Nous autres bas du front
Et cloportes de l’opérationnel
Avec quelque ambition créative, voire financière
Nous prenons cher quand se dissipent les illusions
Car je dois bien l’admettre : j’ai pensé, il y a longtemps, que je pouvais avoir quelque chose à dire. J’ai même cru qu’il serait opportun que je l’écrivisse. Je sais aujourd’hui, tel un oulipien sénile (alerte pléonasme), qu’il n’est de bon thon qui ne s’écrevisse.
Et je pataugerais à l’aise dans le vain
N’étaient ces rares exemples culpabilisants
Dans un bureau ovale, un soldat président
Pris à partie par des gangsters américains
Ou Gaza, tapis de gravats. Mais que faire
Avec l’aura d’un ancien shoegazer ?
Aujourd’hui encore, découvrant Sad Madona
Je me dis c’est marrant, dans l’âme, avoir ça
© plinous (commis le dimanche 2 mars 2025 et déjà lu fois !) | contact | ? | tout