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Toussaint crépusculaire

Couché de soleil sur la tête d’aigle
De La Ciotat ; le décor du jeu est si beau !
On ne s’en lasse pas
D’autant qu’on n’a qu’une vie

Sans doute les dieux pourront refaire une partie
Pas toi, personnage joueur ou pas
Prisonnier du village, de l’île sous le dôme
Cuisinons du latin : captivus ludi

Rien désormais à quoi j’adhère complètement
Y compris la beauté, c’est embêtant
Je la reconnais, je l’aime encore
Mais ce n’est plus l’amour fou, l’amor nel cor

Comme le Truman du show, j’ai des doutes
(Les psychopathes n’en ont pas qui larguent le fat man sur Nagasaki)
Le scénario perd en crédit en chargeant brusquement le ciel
Climat, guerre, Trump, évangélistes, libertariens...

Comme si la fin du je réclamait l’incendie
D’Atlanta
Comme si pour consoler le joueur devant s’éteindre
On lui donnait l’apocalypse en bouquet final

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