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Sonnet 191

Elle s’est envolée ma grand-mère
Les peaux-noires ont lancé des signaux de fumée
Le ciel est averti, il n’y a plus rien à faire
Il n’y a plus d’enfer, c’est terminé

Adieu le papillon, ma pauvre prisonnière
Te voilà libre enfin, détachée
Elle était vraiment dure Mme Zheimer
Toujours avec ses invisibles à t’ennuyer

Adieu le pavillon ! sacrée grand-mère !
Sainte Thérèse de la civilité
Les autres, t’en aurais bien fait ton désert
Ils étaient toujours là. Tu n’as plus rien mangé

Je sais bien mamie : "rien d’extraordinaire"
Mais juste ça pour moi : tu m’as élevé

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