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Guetté par l’aigritude

Douglas Kennedy écrit deux pages par jour.

Il a un problème avec l’autofiction, "car tout y tourne autour du nombril". (En revanche il semble à l’aise avec l’hubris flaubertienne qui veut que l’artiste soit aussi absent de ses œuvres que Dieu dans la nature.)

Douglas a inventé l’histoire de la puce que les citoyens seraient contraints de se faire implanter dans le cerveau. (Moi qui pensais qu’on en parlait depuis des décennies !..)

Il a un ami golden boy de New York qui lui a soufflé l’idée de son dernier roman [1] : et si les côtes est et ouest des US faisaient sécession, histoire de ne plus partager leur destin national avec les ploucs puritains du Middle West et du sud ? (Moi qui pensais...)

- À plus Chéri, je vais voir Douglas.
- Pourquoi tous ces bouquins ?
- C’est pour les autographes.
- Sinon tu sais que j’écris des trucs moi aussi ?
- Bien sûr ! Et c’est sans doute très bien. Ah oui, il faut qu’on sorte la poubelle ce soir.

L’incroyable flexibilité des pronoms personnels ne laissera jamais de m’étonner. Qui est "on" ? Un pauvre type sensé ?

[1Correction : qui a fait émerger chez lui l’idée de...

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