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Être Robbie Williams

Dans ma belle famille, il y a la télé par satellite. Dans la télé par satellite, il y a des chaînes qui diffusent des petits rêves musicaux, des clips ouais, où toutes les filles sont belles et tous les gars sont beaux. Dans ces chaînes, qui ont toutes la même programmation, il y a Robbie Williams. Depuis Samedi, je suis Robbie Williams.

Ça se passe dans le Texas. Robbie est garçon-vacher, mais on voit bien que c’est de l’intérim, il a le drapeau anglais derrière sa veste en jean et il ne s’amuse pas avec les autres garçons à faire du rodéo.

C’est un branleur : il a une herbe dans la bouche et il se baigne dans un baquet ; souvent, il enfonce son visage dans l’eau jusqu’au front. L’idée de Robbie, c’est de se péter la femme du propriétaire du ranch. Elle est un peu vieille, mais très pétable quand même.

Et bon, c’est Robbie, il la regarde fixement chaque fois qu’elle passe en voiture et alors un jour elle craque et elle l’embarque. Robbie la pète, et vraiment, elle est bonne. Elle a des heures de vol mais son sourire rayonne.

Après Robbie se baigne encore et puis il monte sur un quad, debout, il fait le coq, un vrai branleur, c’est Robbie. Il se baigne encore dans le baquet, avec son herbe dans la bouche. On sait qu’il rêve de la propriétaire, qui était bonne.

Après, Robbie s’en va, il a fait son travail. Il part sur la route, à pied, et un moment il crache comme un porc. Sacré Robbie.

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