Voilà, je revends ma vie de véliplanchiste
Comme j’ai jadis cédé celle de batteur
Pour ma vie de poète ce sera plus facile
Rien à poser sur le bon coin, rien à brader
Rien
Gérard Blanc, lui, a démarré une autre histoire
Mais il n’avait que quarante ans, un jeune adulte
Passé cinquante, quelques illusions sont perdues
Grosse fatigue, autre Blanc, sur son glaçon l’ours
Blanc
Rejeter rien et blanc, pour faire construction
Débloque illico le level "Ridiculous"
Gamin ! T’es dans le game depuis ce matin ?
J’ai dépassé tous les niveaux depuis des lustres
Sans faire le buzz comme Biden et ses air-shakes
(Rejet non trouvé)
Quid de son crack de fils, le chasseur de la nuit ?
Rick, le chien policier : marabout, bout d’ficelle...
Enfin j’étais un peu triste quand est partie
La Tiga jaune, comme je suis un peu inquiet
Devant le spectacle du monde, ses étincelles
Sinistres
J’arrête les vers débiles deux secondes pour vous faire part de cette réflexion science-fictionnesque : et si toutes nos vies individuelles se devaient de finir en apocalypse ? Si notre monde n’était qu’un monde rêvé devant nécessairement disparaître avec son rêveur ? Hein ?
© plinous (commis le dimanche 31 juillet 2022 et déjà lu fois !) | contact | ? | tout