Accueil > Poésie > Los Caballeros (duo de sang chaud)

Los Caballeros (duo de sang chaud)

Eh oui mon ami, me voilà chevalier
C’est une proctalgie ? Laisse ton doigt où il est
La surclasse, que veux-tu, est affaire de mérite
Aux cuistots des manifs, les merguez et les frites

Que ferais-tu d’un pin’s au revers de ta veste
Toi qui n’en mets jamais ou alors de survet ?
Des sous pour la retraite tu n’en as nulle envie
Si tu en as envie ? Ah, c’est vraiment trop bête

C’est moi le chevalier, toi le syndicaliste
Moi l’écrivain raté, toi l’accordéoniste
Professeur de français, moi documentaliste
Arriviste masqué, progressiste blasé

Ah quelle paire non de Dieu !
Je prends la droite, plus grosse dans le ben
À toi la gauche, c’est bien ta veine
Benard et Veinard, Groß Tartalakrem !

Appelle-moi chevalier
Appelle-moi Obskur
Je t’appellerai V
Les robots l’auront dur

Index global


0089TableauPourville.jpg plinous.org