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E la Vespa va (et vogue la vie)

En vespa dans la ville, comme Nanni
Admirer les façades, chercher une danseuse
Être improductif, surtout, c’est tant de joie !

Pour l’éruption il y a le Stromboli
Visiter des amis, l’étrangeté joyeuse
Des familles insulaires, l’enfant roi

Et cet instant de solitude, plan du bateau
Glisse le Siremar, quelques notes au piano
Un écho de guitare, un pensif élégant
Abîmé dans l’azur et la fuite du temps

Enfin les dermatos, toute la pharmacie
Le pouvoir des labos ; le malade est grisbi
Argan ou condamné, on l’ausculte pour dire
À quoi bon l’écouter ? Le cinéma délire

Retour sur la Vespa, car il faut tout revoir
Et plusieurs fois ! Rider sur le lido d’Ostie
- Cette liberté pure ! Qu’il soit loué Moretti !!!
Ralentir, s’arrêter ; un poète à saluer

 

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