Se concentrer sur les jolies choses

Sortir de ces saynètes où le moi enfin reconnu est porté en triomphe, où les ennemis sont terrassés, où l’aimée qui a préféré l’autre réalise sa tragique erreur

Exit aussi les boucles de l’ultraviolence surexploitée par les scénaristes qui fournissent en retour les psychopathes en idées nouvelles, réalisant ensemble un modèle efficient d’économie solidaire

Se débarrasser enfin de l’addiction culière, de toute cette chair virtuelle qui n’est pas triste en soi peut-être, dans le détail et la parcimonie, mais dont la consommation compulsive finit par causer des dommages

Les jolies choses, soit. Voyons :
- la coccinelle sur l’olivier : elle éventre le puceron ;
- le cake au citron brun et luisant : c’est une bombe de sucre ;
- le sourire de la bouchère : il est essentiellement commercial ;
- Les pointillés dans le ciel nocturne : les satellites du cinglé ;
- ...

Se concentrer sur la surface des jolies choses

Voilà. Un objectif smart (il suffisait d’écouter le formateur)