Accueil > Poésie > Sonnet 221

Sonnet 221

Volent les bélugas dans l’azur toulousain
Ils transportent des bouts d’A380
C’est un avion, l’A380, un gros
Les bélugas aussi mais en plus rigolos

Ici, en février, il fait 19°
C’est comme en Normandie au mois de juillet
Les filles ont le teint mat, le cheveu noir
Et moi je suis trop vieux, tu sais déjà l’histoire

Mais c’est moins grave à la terrasse
Face aux murs d’ocre brique orangée
Avec le Tariquet et les tapas
Et tout ce sud qu’on a chanté

On peut se détacher après l’atterrissage
Un certain détaché demeure sur le nuage

Index global


20221016Jean-LucBuddha.jpg plinous.org