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Sonnet 123

Mes nuits sont des accouchements de poèmes
Je suis un homme heureux, souvent
Il n’y a plus grand monde qui m’aime
Mais il en reste, et c’est puissant

Le plaisir le plus grand dans la création ?
L’échappée, l’oubli, l’envol...
Et pourquoi pas la destruction ?
C’est dépassé le rock’n’roll

L’écriture viole le je
La lecture viole le tu
On a tué le jeu au café Violle
- C’était le jeu de boules

Un jour je fus inséminé par Roche
Ou par Dieu. Enfin j’écris

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20210927_01_Pont Saint-Pierre nuit.jpg plinous.org