Accueil > Poésie > Refusé 18 : Je
Je lis quand même tous les je qui passent
Les je suis malheureux des idiots syncrétistes
Comme les mondes cruels des je dans l’injustice
Et mine de rien je sens que je progresse
Ensuite, je grimpe sur mon vélo direction Pourville
Jouer le Lamartine pauvre aux eaux violentes
Je ressasse mon je au rythme des pédales
Eh quoi mon je ? Mon je ne me quitte pas
Si on le dépassait on serait assis sur les nuages
Si nous le surpassions nous trônerions au firmament
Si l’homme transcendait son ego il s’égalerait à Dieu
Ha non ! Arrêtez ces conneries !
Moi c’est je
Pline le Trône
© plinous (commis le dimanche 7 mai 1995 et déjà lu fois !) | contact | ? | tout