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Sonnet 066

Encore le train fantôme, le spectre parisien
Et pour toutes ces âmes le vol est quotidien !
Tous les jours le miroir sur la gueule des blaireaux
Qui rêvent les gros câlins laissés dans le lit chaud

Encore le bateau ivre, capant sur l’archipel
L’île de la réunion pour le poueteux rebelle
Mais le camp de travail pour tous ces employés
Qui rentreront ce soir dans leur jolie cité

Et puis c’est le métro avec ses barres qui suintent
Ses aisselles odorantes, le stress qui éreinte
Brinquebalés comme des sacs
Les pieds d’une vieille, le coude d’un black

Voilà le musicien qui braille son aumône
Chanter en travaillant, oh la bonne mine des gnomes

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