Aujourd’hui 05 août
C’est la foire à tout
Je brade mon ancienne vie de batteur
Les gens hésitent et moi je gratte
Ils veulent du pas cher, même cassé
Du luminaire qui n’éclaire plus
De la cafetière pleine de rouille
Il y a un avenir pour mes poèmes
Ensuite, je suis sur le parking d’Intermarché
À sec
À trop courtiser le néant
On lasse la muse, c’est évident
Mais je dis (ça m’arrange) que c’est là mon créneau
Les vers qui croissent quand même, ex-nihilo
© plinous (commis le mercredi 5 août 1998 et déjà lu fois !) | contact | ? | tout