Accueil > Poésie > Ophélio

Ophélio

Train. Première classe, tu ne sais pas pourquoi
Une erreur, probablement
Le calme toujours, une assise large
Montauban, exit le nord
Tu reviens chez toi, Chasseneuil n’est déjà plus

Obtus comme un platiste tu t’obstines
À attendre un signe, une preuve d’intérêt
Dans le tram la jeune fille veut te laisser sa place
Te voilà morfondu
Tu as bien fait de t’obstiner

C’est intéressant de ne pas intéresser
C’est un sujet d’étude, comme tout le reste
Tu as bien réussi ta solitude, voilà
Tu diriges un machin dans le sud
Sur quoi veux-tu qu’on s’apitoie ?

OK, un peu d’autrui, un peu de monde
La haine bolloréale versus les caves de Cracovie
S’engager (pour les caves), ne plus passer
À côté de Beyond Baroque, à Venice
Jouer collectif. Arrêter les mélanges, aussi

Homme soja non revendiqué
Je ne suis pas à la hauteur de l’enjeu
Un codir élargi peut me défoncer
L’indifférence de la déesse -> catatonie
Cinq dernières lignes de je (ou tu) et au lit

Dérive obscure dans la nuit solitaire
Incompréhensible plutôt qu’incompris puisque ignoré
Il ne faut pas forcer une photographie
Je n’écrirai pas plus que nécessaire
Je

Index global


0628TokyoAnus.jpg plinous.org