Accueil > Poésie > Cœur couchant
Pour ce qui me concerne, je décrète la fin de l’amour comme Fukuyama prédisait doctement la fin de l’Histoire, avec le succès que l’on sait.
En fait, mon décret concerne une histoire (indéfini, minuscule), une histoire non advenue, un néant, voilà ; un néant spongieux tel le monde du Grand Sommeil.
J’en finis donc avec ce rien - qui me laisse néanmoins éteint et lessivé comme une centrale après la vague d’Hokusai. Vous avez beau dire, y a peut-être pas seulement que du rien dans une histoire mornée.
Il va falloir du temps pour tout drainer. Positivons : toute épreuve est instructive ; celle-ci m’aura remis en mémoire le pourquoi du symbole ❤, toute émotion résidant chez moi dans le ventre. Bien il s’avère qu’à un certain niveau d’intensité, les spasmes bidals speedent le palpitant.
Allez t’as bu ta tasse ; après t’es un bonhomme, tu vas te relever, ramasser tes morceaux et tout réassembler. T’es le chat du cartoon, la souris t’en fais voir, mais regarde : THE END. Tu vas pouvoir gésir en paix.
© plinous (commis le mardi 7 novembre 2023 et déjà lu fois !) | contact | ? | tout