je comprends ceux qui tuent et qui volent
Les clichés, les symboles
Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or
J’approche de l’extrémité du plongeoir
Un sacré parapluie en cas de pépin
Une bouteille de bière à la main
Vide mais sûrement consignée
Ce matin j’ai chanté
Puis je me suis lavé
J’ai mouillé dans mon port d’attache
Ancré à mes trois sucres...
Et soudain la lumière fut
...
Je suis un chef de file anonyme
J’ai trahi mes amis pour quelques bravos
Que je méritais bien écrivant entre autres
Tant de numéros dans le jeu de l’hétérogène descendance des palmipèdes simoniaques
Pour toi aussi j’ai bien écrit
D’abord
Je serai à ta guise
Je serai à ta botte
Pour toutes tes ascensions
Tes descentes en rappel
Et puis
Oui j’ai volé l’essence
J’ai dérobé le souffle
J’ai gâché ma semence
Dedans tes blondes boucles
...
Alors
Je suis sorti revoir encore
Le branlant décorum du paradis vétuste
Qu’on savoure toujours mieux quand on est vraiment seul
Approchant du bassin
Je contemplais enfin
La première des six cent trente sept marches
Qui mènent au bout du nez
J’ouvre ma Bible à la page sexe
Et m’aperçois qu’on m’y montre du doigt
L’envers des plaisirs et l’hiver de ton corps
Je vais maintenant passer mon tour
J’ai assez attendu
© plinous (commis le jeudi 1er avril 1993 et déjà lu fois !) | contact | ? | tout