Accueil > Poésie > Un père communiste à Miami
À nouveau dans l’hypnose Miami Vice
Je suis dans les hors-bords, les pauses sophistiquées
Le fond de l’histoire... C’est un peu compliqué
Enfin pas trop non plus : rum, mint, sugar, lime, ice
"Mais keskecé que ce nanar ?!" me dit ma douce
Le scénar n’est pas fou, certes, mais la tension,
Constante en tapinois, les palmiers, les pulsions,
Le crépuscule en Ferrari : coucou, c’est nous !
Le flirt avec le gong, la violence endémique
Le monde beau encore, au bord du sabordage
C’est un nanar reflet sur une B.O. magique
Un nanar spéculaire : sur l’écran mon image
"Nanar" est le surnom que me donnait mon père
Du temps où j’étais gros, bigleux, en manque d’air
© plinous (commis le samedi 25 février 2023 et déjà lu fois !) | contact | ? | tout