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Sonnet 207

La colère vrombit et soudain pique
Comme un essaim de stukas foutre
Déversant sur pierrot le blitzkrieg
C’est toute l’âme en feu, loin du premier assaut

Il faut surtout laisser passer le flux
Personne n’a jamais remonté l’inconscient
Demain, dans quelques jours, la ville s’éteindra
Le néron d’opérette périra d’artifice

Pour l’heure c’est le défilé des tortionnaires
Molière attaque les genoux à la perceuse
Quelque Bolivien fait les bras à la chaîne
Ça se bouscule pour arracher les yeux

Du temps où le plus fort baisait toutes les femelles
La schizophrénie n’existait pas

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