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Sonnet 103

C’est une religion ce film américain ?
Tais-toi ! Mutilé, incandescent, l’homme rampe
C’était un garçon blond. Qui lui tendra la main ?
Le mal peut se réjouir d’un gain de cette trempe

L’as-tu vu podracer, réparer ses machines
Le fils de l’esclave au génie spontané ?
Et l’as-tu vu aimer près d’une eau cristalline ?

Respect pour la nature, honte à la destinée !
La vermine des sables a torturé sa mère
Les sages se méfient, ils craignent sa colère…

Padme telle Ophélie glisse ceinte de fleurs
Les deux enfants sont nés qui portent tout espoir
La liberté s’exile, la République meurt
Vador et l’empereur contemplent l’astre noir

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