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Μουσεῖον

J’essaie de dire le beau. Je l’ai déjà dit. Je me répète. J’en ai le droit, c’est moi qui paie l’hébergement.

Classe moyenne, culture à l’avenant, je contribue à ma mesure à l’entropie en polluant le web de vers égocentriques. Pourtant j’essaie de dire le beau. Mais tout ce qui s’affiche à l’écran, c’est le palmier de Bandini.

Alors je me tourne vers moi, et là j’arrive à pondre. C’est ainsi que vous lisez ici les événements de plinous, qui ne sont qu’une mosaïque d’états. Car le liant non plus je n’y arrive pas. Le liant me fatigue.

Pas beau, pas lié, c’est ici, c’est gagné !

Pourquoi des mots quand même ? Sans doute du fait d’ISO au-dessus de la moyenne - Putain ! J’ai laissé le moelleux dans le four ! La saloperie d’écriture !

Enfin voilà le produit, non développé : un composite de froid et de chaud, un artefact, comme Frida Kahlo.

Un produit de plus, déphasé dans la nécessaire décroissance. Mais déphasé aussi dans la société Koh-Lanta* [1], la société de la compète, la société du football où le messie a perdu son nœud.

Le produit - oui, encore - c’est donc cela : beaucoup de je, des ombres de beau-lié, inaccessible à l’auteur, et des provocations aussi gratuites qu’incongrues, qui parfois te font sourire, néanmoins.

Allez vas-y, mets tes lunettes de pute, je viens !

[1astérisque pour la postérité : émission de télévision qui mettait en scène la bassesse humaine dans un cadre Defoe.

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