Assez peu compétent dans l’art de l’influence
J’observe les combats sur le réseau nazi
- Sensivity reader : plutôt "libertarien"
- Auteur : tue l’allitération, deux pieds de trop
- SR : fais comme tu veux, je n’existe pas
- Je : ne te vexe pas, je t’explique, reste un peu
Le gros rappeur tatoué clashe l’animateur
(Le sbire à Bolloré), clashe la commerciale
De Dubaï ou d’ailleurs, pourvu qu’il y ait la clim
Clashe la terre entière en Loyal du spectac
Six chiffres pour les fans, six chiffres pour les chèques
C’est une exoplanète, pas sûr d’être adapté
Continuerai-je en vers en attendant l’EHPAD ?
C’est une alternative, même pour deux lecteurs
(Trois avec le sensitivity reader fantôme)
Les coûts sont contenus, pas comme la folie
Du savant obsédé par les extraterrestres
Que je clashe : "T’as moins d’échos que Pline, Tournesol !"
J’aimais bien Miossec du temps où il ouvrait ses bières
Manuellement, où c’était pas la dépression
Sévère, où il n’était pas chiant
Car oui c’est chiant la dépression, même en chanson
Champion du monde : Arman Méliès
Que tu ne connaissais pas avant que je t’en parle
My mistake
Casser dès le matin : a pas bien
Vide, depuis que je ne me réveille plus
Turgide, je me revautre dans le négatif
J’accélère l’entropie comme l’énergie noire
Modestement, m’agitant rageux d’être
Plus oublié que Ségurant sans avoir été mis
À l’index
J’aurais pourtant eu fière allure en sauroctone
Comme Sigurd, Siegfried ou Saint-Georges
Jamais au bord du burn out (sonne si bien !)
J’aurais fait chevalier anti-réchauffement
Mais le dragon m’a tuer - un égo reptilien
Inexistant en Pline, revivrai-je en Laurent ?
Pourquoi faire ?
Un amour sans retour, pour douloureux qu’il soit
N’en constitue pas moins une source de joie
Et si désormais je comprends mieux la Phèdre
Les nuits échevelées, la guerre avec soi-même
Je ne déprime pas et reste plutôt zen
Malheureux oui, un peu, mais propre et positif
Il faut tout simplement modérer l’objectif
La déesse en amie, c’est déjà pas si mal
T’es pote avec Vénus ? Du coup t’es convaincu
Sortir de Groundhog day nécessite un cœur noble
Perdant sans fiel, je souhaite à l’aimée le bonheur
Qu’elle mérite, j’ai aimé, j’ai donc vécu
L’absence de connexion est d’une hideur crue ?
Soit. Là-bas des bombes pleuvent sur l’hôpital
Ta pauvre âme esseulée n’émeut pas l’univers
L’amour interstellaire est un movie d’humain
La tragédie bloodless attend son point final
Cet album des Dogs : Too much class for the neighbourhood
Pour ce qui me concerne, je décrète la fin de l’amour comme Fukuyama prédisait doctement la fin de l’Histoire, avec le succès que l’on sait.
En fait, mon décret concerne une histoire (indéfini, minuscule), une histoire non advenue, un néant, voilà ; un néant spongieux tel le monde du Grand Sommeil.
J’en finis donc avec ce rien - qui me laisse néanmoins éteint et lessivé comme une centrale après la vague d’Hokusai. Vous avez beau dire, y a peut-être pas seulement que du rien dans une histoire mornée.
Il va falloir du temps pour tout drainer. Positivons : toute épreuve est instructive ; celle-ci m’aura remis en mémoire le pourquoi du symbole ❤, toute émotion résidant chez moi dans le ventre. Bien il s’avère qu’à un certain niveau d’intensité, les spasmes bidals speedent le palpitant.
Allez t’as bu ta tasse ; après t’es un bonhomme, tu vas te relever, ramasser tes morceaux et tout réassembler. T’es le chat du cartoon, la souris t’en fais voir, mais regarde : THE END. Tu vas pouvoir gésir en paix.
Il est temps de sortir de cette non histoire, d’envoyer les FS exfiltrer l’ahuri, prisonnier inconscient d’un réel augmenté, créé au fil du temps sur la base trompeuse des fameux "signaux faibles", qui n’émanent pas de l’objet convoité mais procèdent à 100% de ta caboche. Telle est la force des projections de ses désirs sur la réalité.
Cet amour doit entamer un processus de mort, comme Abbott l’heptapode, choqué par la panique des humains trop fragiles. Cet amour n’est pas viable. Il serait rejeté par le corps social. STOP ! Ne redessine pas des chimères au conditionnel. Il ne s’agit pas de se cogner à deux une quelconque adversité. Cet amour n’est pas viable car il n’est pas partagé, point.
Alors prends de la hauteur, élève-toi, accepte l’extraction, abandonne ta ravisseuse. Tu la vois tous les jours ? OK, tu la verras en tout petit. Ne cherche pas à relativiser avec le malheur des autres : la copine trépanée, les bombes sur la prison à ciel ouvert... Quand tu es infecté, tu dois te sauver, nonobstant le chaos contextuel. Renaître à soi, débarrassé d’autrui, c’est triste. Un peu ; tu aimes encore la vie ? Bien c’est juste le prix.